22 décembre 2005
Bê-tise
J'ai laissé tomber le lait. Le lait a laché ma main, après l'avoir prise, et elle gardait des marques de l'étreinte. Des marques blanches et lumineuses. Ma main souriait. D'un sourire conquis. Elle était conquise. Et à perte de vue il y a vait des signaux de détresses qui ne la touchaient pas, des tempêtes blêmes, c'était beau, mais long. J'ai laissé tomber le lait qui ne survivait pas, si haut, si froid, qui suffoquait aveugle et sourd, sans douceur. Quand l'un sommeille,c 'est que l'autre veille.
Pour le mélange des souffles, pardi.
Publicité
Publicité
Commentaires
L