27 novembre 2005
Etlesa.
J'amène mes pas et les chats s'enfuient. Dans ma chambre je tourne le dos à la fenêtre, j'ai le vent derrière la vitre.
Sur les chemins il faut baisser la garde, écouter tout autour, penser à son repas, à son absence de repas, à son retour.
Oui mais je ne me laisse pas submerger.
Oui mais je ne pense pas.
Aller voir des films et lire, ne rien faire d'autre, je pourrais être très seule si je ne l'étais pas déjà, parfois.
Et les a. ?
Je ne sais pas.
[les grands-mères insistent, hochent la tête, c'est navrant pour tout le monde, eh oui.]
plus tard je serai dandy, j'aurai les paupières lourdes de fard vert-corbeau et noir-cafard.
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