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Capharnaüm Euphrasien
30 octobre 2005

.Efface.

A l'encre indélébile,
lecture sous couverture pour que les mots se s'écharpent pas en ribambelles sans le sens.
En un mot, si vous passez par ici, pourquoi n'en laisseriez vous pas quelques uns ?
Ah non, anonymasque et puis voilà.
Satie au salon, l'enfant dort  dans des coussins.
J'attends ou je n'attends pas, je ne sais pas, parce que parfois l'ennui a ce goût de poussière de terre, et de sucre confit, le reste colle aux doigts, rentre nos articulations sous nos genoux, dans nos paumes creuses, nos doigts amollis, paupières qui cognent aux tempes des autres. Les autres qui disent VA T'EN, comme ils crachent contre le vent, ils disent va t'en et s'en reviennent, suffit qu'on tire la ficelle. Mais ficelle en bout de bobine se déroule, de débine et s'éloignent les pages frileux, ou d'autres bien plus poissons crus.
Ficelle ou fil d'araignée, moi j'y pense encore et toujours aux noeuds, aux fouillis de bazar de noeuds de fil d'araignée, qu'on perd patience rien qu'à observer, comme si suivre une ligne fine c'est s'y plonger en noyade. Alors que non.
Et les noeuds, il n'y en a pas.
Et sa peau, on peut se la garder, se la mettre en conserve, en fourrure imberbe, petites particules de rien du tout qui sonne le nous, le moi, et tiens on se la touche on ne sent rien, le froid recouvre et happe.
Happée comme à l'hameçon.
Ebauche.


Efface.

2005_0414maya0044

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