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Capharnaüm Euphrasien
12 juin 2005

In a manner of speaking

En ne disant. Dire tout. Des salles vides, mon amie, elles s'enchainent à bout portant, comme des roseaux pour un lit de mort. La voilà, elle est une fin comme une autre, un bond dans de l'eau noire. Ou bleue. Ou avoir l'âge de ne plus avoir l'âge. C'est un creux comme un autre, juste un endroit du corps qui ne se touche pas, ne se voit pas, ne se connait pas. De personne. Sous la tête, au milieu des yeux, au coin des os.
- Tu vas aller les ravaler toute seule tes mélodies !
Allez, d'accord, une fête en tête. Du rouge de fruits, du rond de bonbon, du chaud de bougies, du froid de flux, reflux, marée. L'orée du pré où s'éventrent des chiens sauvages. Des dessins sauvages. Des dessins de cris qui font peur. Ils effraient car on ne sait s'il s'agit du rire cruel ou de la douleur aphone. Celle d'une langue pointue, par exemple.
Opaque.
- It's oh so quiet.

Shhh Shhh.


Ne me bouffe pas les pieds, saloperie d'insecte !

2005_0609image0001

C'est si triste d'être si triste.

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