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Capharnaüm Euphrasien
26 octobre 2005

Mets ta morphose

Les pavés qui luisent jaunes sous la nuit moi cela me plaisait. Et plus cela a l'air huileux, plus cela semble glisser, plus cela me plaisait. Les rues petites qui se joignent aux longues et font les vaisseaux d'un corps furibond, un corps sans repos qui se dit Ville et fourmille sous les gouttes sous les pas comme sous des spasmes électriques. Cela me plaisait je voulais y être. Je pense mon visage fait le laid dans les reflets souterrains, mon visage est le mien il me méconnait me déçoit en gouttes brunse qui dégoulinent sur les reflets souterrains. Sous les reflets souterrains fabriqués de néons bas. Le tout sous terre. Et puis en moi je me demandais -c'était indisctinct comme un serment volage, comme un geste alcoolisé, comme une note sourde- je me demandais "C'est quand qu'on arrive?" et puis à la même seconde je souhaitais savoir où. Finalement je voyais des étages, et mon visage qui faisait le laid dans les reflets souterrains.
Alors voilà je souhaitais me fondre dans le grand cops furibond, m'y tisser habitudes maléables, grandes gorges d'oubli et ponts de fou. Je souhaitais rejoindre le grand corps furibond et ses fourmis pour trouver en cet épileptique vie qui ronge par sa vigueur, vie qui vivre comme un bourdon. Et je ne pensais qu'aux barrières.
Pas d'échelle poches à creux.

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