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Capharnaüm Euphrasien
29 juillet 2005

[Pas de]

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Il n'y a pas de raison, juste le jeu des familles sans que je comprenne pourquoi. Et ceux qui ne me comprennent pas, qu'est-ce que je les comprends. Comme des presque-frères parce qu'à ce jeu là on est dans le même bateau, rafiot craquant de mille part et qui s'écrase en compote lorsque l'on ferme la main. [Dans la main les tempêtes, d'abord]
Finalement, je m'en fiche/moque/balance/tape/fout. Reste là chambre aux rideaux tirés rouge dans la pièce comme du dégueuli de cerise partout, jusqu'au sol au plafond et sur moi aussi, surtout sur moi. Moi au milieu, voilà.
Moi au milieu, voilà, moi pour moi, nous sommes deux et nous entendons parfois. Parfois on s'entend geindre ou rire, alors on rit à deux, aussi comme on est qu'un seul cela ne se remarque pas.
Pas d'écho, quoi.
Alors pas de psychose, j'suis pas un monstre à deux têtes, j'suis toute seule, voilà c'était une plaisanterie aussi agréable qu'une pluie qui colle et me rend toute chien, tout chose.

S'il fallait commencer chaque phrase par "moi-je" cela ne nous changerait pas le phénomène, on serait dans le même monde. M'enfin à quoi bon s'offrir des catégories, les signes distinctifs que seuls les singes de savane n'ont pas. Et alors on est pas anthropologue pour les autres ? On se spectracle, on s'étincelle, on se confie, on se dévroile, comme on est beau et spécial. Moi j'suis toute seule, n'avez qu'à voir vous même de vos yeux vus et âpres et déçus, j'me présente pas alors j'parle plus.
Alors je ne parle plus j'ai décidé si je ne veux pas, et sourire c'est la même galère, alors considèrez moi comme une bout de trottoir sur lequel on marche pas ou une plante verte en plastique, ou le bouchon du tube de colle.
Alors tapissez vous avec des discours, moi je ne fais que ce qu'il me plait. En théorie. Parce que je suis polie, je réponds, oui, je me débarasse de vous avec un sourire et une voix petite.
Voilà.
Mais tout peut changer, on le sait, chez ici ou chez ailleurs, chez monsieur ou chez madame, toujours on voit qu'on est des coquilles ridicules, de noix, dans les caniveaux qui flottent à côté des pieds lorsqu'il a bien plu et alors .

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