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Capharnaüm Euphrasien
9 avril 2005

Immense jardin

Charlie vogue parmi les cousins, les cousins-voisins auteurs de basse-cour. Charlie tangue à travers son destin, un grand dessin d'architecture. Les plaques du sol ne se meuvent plus, elles se sont tues lorsque la veille sonna l'hallali pour les gazelles, les croques-morts, les libellules. Toi, tu prends ta tête à reculons, tu la tiens haute comme un fanion. Ca me fait rire sous mes dentelles ...
Encore un corps sur nos soleils, un drapeau blanc qui manque pas d'air ! Des villes des villes des ritournelles ... Mes mains sont vides, mon crâne lourd, ils ont su changé ma cervelle en une éponge vorace.  L'immense jardin, c'est Demain, après et les jours suivants. L'immense jardin c'est ce que l'on crée en une seconde et que l'on chercher des années en vain. L'immense jardin c'est une quête fabuleuse pavée de grasses déceptions. On y glisse puis on s'y perd. Pourtant, regardons autrement, ouvrons les yeux plus grands, c'est un immense jardin derrière une porte entrouverte ! C'est un immense jardin, une faune bigarrée, une flore mirabileuse.
Un vin capiteux vous eniver lentement, des frissons flatent votre palais, une lueur suinte de vos tempes. Voilà une confiance, une aube qui s'étend, un oeil propre qui dit merde aux poissons vitreux, gueules ouvertes face aux tracas, gobeurs de mouche sous la mitraille.
Je vous secoue du balai, je vous mets la pensée en tourbillon de sorcières, je vous cache sous mes jupons, je vous invite dans l'immense jardin.


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