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Capharnaüm Euphrasien
19 mars 2005

-Coche-

N'a pour seul funérarium que ses poings, S'il s'ouvre c'est au vent qu'on dissipe les tempêtes, les affreux chemins de croix et les grands rires de fin de fête. C'est la simple signature de ceux qui vivent toujours seuls, et sans jamais oublier, c'est le plus cruel. Les voisins sont les parjures, distillent leurs bonnes volontés, couronnés de mépris. Le charme des femmes, parlons-en de ces déesses, des juments en dentelles anglaises, et des vieilles âmes raturées de scrupules. Il reste à recopier le testament, tissé de corde ou de poison; il vous reste Monsieur l'Animal un peu de décence, quelques alexandrins, et des torrents de larmes.

- Tu ne pleures jamais, de toute façon.

- Mais tu ne crois pas si bien dire ..

C'est une aube et un enfant a dans les mains closes quelques grains de vie, il perle de sueur sur son front bombé. Comme la ligne est longue au bout de ses yeux, c'est un ciel d'horizon, un funambulisme parfait.

- Ma Tourterelle

C'est comme si tout avait déjà été écrit, filmé, absorbé, recraché, tout est dit. Il ne fallait pas prendre le dernier train, et arriver devant les faits accomplis. Quel horrible amour, on n'a plus qu'à cueillir, quérir, chérir. On s'enivre des conceptions d'autrui, comme des fruits galvaudés. Cela ne fait pas plaisir, au fond. Nous sommes trop à nous croire unique.

Désolante amanite, amanyte, amante. "Je vous invite à la grand messe de mes amours empoisonnées."

Hi.


lanterne_magique_2

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