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Capharnaüm Euphrasien
16 février 2007

Chaud comme dans un trou, la peau fond au contact

Chaud comme dans un trou, la peau fond au contact des regards. Trois chiens glapissent, ils ont cuit.
Les animaux ont la peau dure et épaisse, les babines sèches, le pelage rare. La poussière avance, partout.
Elle comble les interstices, les paupières, les bouches, les narines, les pores. Le sel rend aveugle, ronge les dernières pensées.
Il n'y a plus de lucidité, il n'y a plus de sens, il n'y a plus d'émotion.
Un paysage macabre à tous les horizons.
Un  soleil menteur et cruel.
Une brousse morte.
Il n'y a plus le moindre espoir.
La vie s'est déjà enfuie.

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