26 avril 2006
Car hosse
L'estomac glapit dans les raclements du train
l'amoureux a la lèvre douce
il pose son oeil ailleurs mais
me sourit dans le coin
la tête s'arrondit en forme d'épaule
L'estomac glapit les yeux enroulent leurs drapeaux
les doigts sous les paumes se cachent
refrain refrain et notes de cloche
le wagon vole en vrille douce
dans un rire aérien
Il coule comme un sang ce liquide désireux
il brûle, c'est un chemin, il rend les peaux envieuses
rougissent et se dressent les animaux inventés
des chimères dentellières
des crocs de papier
L'image se camoufle sous le texte
se dérobe le sens sous les miasmes de leurs rêves
et quand se touchent, quand sombrent
la nuit les échos des squelettes en chair
c'est un murmure poisseux
et merveilleuse affaire.
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