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Capharnaüm Euphrasien
6 février 2006

- pas -

Je pouvais bien ouvrir mes mains à d'autres soleils, au dessus de la paume une flamme blanche s'étalait. Au second plan, des dunes grises à perte de vue, j'en perdais la voix, elles m'aveuglaient.
Gigantesque, j'avais décidé, couchée sur le parquet, un Ave Maria fébrilement ému flanchait derrière, dessous.
Oui, vraiment, comme des cloisons éteintes, des chemins démultipliés, des pluies de passerelles, de ponts, de quais. En tous sens, en tous envers. Encerclée par des saules multiples, aux feuilles comme des tintements de clefs, s'élèvant pour me griffer le visage.
Pendant qu'une voix en acoustique se désarticulait derrière mon oreille, soufflée. Déroulée.
Je ne sais plus si la lumière était vraie. Une lumière qui brûlait la nuit, et aussi le jour, avec de petites morsures aux coins des yeux, pour sourire, devenir apaches. Et les apaches ces jours là ne diront rien, les jours impairs et leur suivant.

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