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Capharnaüm Euphrasien
2 février 2006

-mi-

Dégats des garçons, des garçonnières au mur vert, dégats des eaux, des autres et des portes qui grincent.
A s'entendre tout est catastrophique, mais les sorcières balayent tout de même derrière elles,
les murs taupe couleur poussière
il n'y a plus de mur
ou trop
Des pates, dépatouillée, barbouillée.
Barbe rouillée.

C'était du temps où les conflits se réglaient bouche close, simplement par l'intensité des regards, et celui qui perdait le plus grand nombre de cil était déclaré vaincu. L'opprobe l'auréolait. Il s'approchait du vent pour s'y confondre tout à fait et on entendait plus jamais parler de lui.
Aujourd'hui les bouches restent closes, mais les gorges grandes ouvertes, les poitrines se déversent, et les flots de mots dégoulinent, obstruent l'entendement. Les mains se frollent sur d'autres mots, et malgré nous les maux naissent. Des malentendus par l'entendement perdu, dans des berceaux de dentelles ou au caniveau gelé.
Le dos au sol de l'arêne.

Je fabriquais des chapelets païens avec le dos des petites cuillères. Des chapelets en forme de nuage, de foudre, de lièvre. Sous les ongles je gardais des éclats d'inox, qui s'incrustaient avec malice. A mes retours, mon amoureux les aspirait tout doucement. Avec une petite tête. Et un chapeau. Et

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