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Capharnaüm Euphrasien
1 juin 2005

.STUK.

Bande de chauffeurs de pierre, de caches-misère !
A l'aube d'un jour très gris, et froid juste sur les pieds, il est bon d'ouvrir un oeil, un ongle et de laisser pénetrer le vent. C'est un vent confortable qui ne se fait pas sentir, il est tiède et mou, il ressemble à du chocolat chaud refroidi sur une table en fer, dehors, mais pas trop à l'ombre. Pas trop à l'ombre mais un peu quand même, il n'y a plus le Soleil. Il est parti, il a dit "A jamais, je ne t'ai jamais aimé."
Bon. Un Soleil qui me quitte, zéro à ma portée. A m'apporter des pivoines, des chapeaux perroquets, des oursons empaillés.
Mes sauterelles, alors ? Mes sauterelles ? Mes envies de m'en aller, et celles de ma grand-mère, alors ?
Mes sauterelles au dessus des building, des supermarchés rosis de douleur, et des camions à craquer des marchands du dimanche. Des marchands de sourires, de souris, de profit sucrés.
Je ne reviens pas sur les évênements imaginaires, c'est décidé, car c'est trop concret, trop réel, trop pensé pour être vrai. Vous comprenez ?

Une amalgame parfaite pour en rougir allégrement.

Les jours se décomptent, se dégringolent, se désagrégent, allégrement, aussi. Ils émettent de petits sons discrets, des sifflements en se dégonflant, en fondant, allégrement. Ils roulent pour que l'on prenne pitié, qu'on les piètine; ce sont des jours derniers, alors ils aiment être piètinés.  Murs blancs murs vides jours blancs jours vides.

Nous avons écouté des chansons de Maurice Chevalier.

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